Jacky Rolling ? On vous en a déjà parlé. Cette figure mi-casablancaise, mi-alsacienne, de la gourmandise locale, qui joue les Bocuse non dit de la gourmandise française d’ici est présent là depuis 30 ans. Avec son épouse Jeannine, il représente la permanence de la tradition dans une vaste cité emballée par les modes, saisie par la modernité.
Venir chez lui dans son cadre rétro, qui porte bien son nom, avec ses touches 1900, son vitrail, ses miroirs, banquettes rouges, son service à l’ancienne, ses beaux produits de haute tenue, comme les rares truffes melanosporum de son copain Abdelaziz Laqbaqbi, le foie gras des Kabbaj, dans leur ferme proche, sa choucroute en ligne directe de Krautergersheim, fait prendre comme un bain de jouvence.
C’est là de la cuisine à l’ancienne, quoique fine, légère, bien tenue, sans chichi. On goûte les exquises quenelles de bar, moulées à la cuiller, servies sur un lit de choucroute au genièvre, la raviole ouverte de sole, saint-jacques crevettes, le homard sauce mousseline, les tartes du chariot maison, qu’on arrose d’un fringant edelzwicker de la cave de Ribeauvillé, et l’on se remémore le mot de Jean Delaveyne, jadis, selon lequel: « quand c’est bon, y a pas meilleur »!
« quand c’est bon, y a pas meilleur ! »
Source : Gilles Pudlowski
Restaurant chic avec une cuisine raffinée tenue par un couple sympathique. Accueil chaleureux,bon service,excellente cuisine et belle présentation des plats .je recommande fortement.